Un mini potager sur un balcon ?

Inutile de posséder un grand jardin pour déguster ses propres légumes. Un balcon, une terrasse, quelques pots et le tour est joué.

Avec quelques m² de roofing voire même le rebord d’une fenêtre, à l’abri des vents dominants, de préférence en exposition ensoleillée sud, sud-ouest, tout est possible. Même au cœur de la ville.

  1. Technique

Avant toute chose, soignez le côté technique de l’aventure et vérifier les règlements de la commune et de la copropriété. Notamment concernant la charge admissible.

  1. Pots

Tout est bon pour les contenants. Bois, terre cuite, plastique, avec un minimum de 30 cm de profondeur. Chacun a son avantage et son inconvénient. La terre cuite lourde, poreuse, assure une bonne ventilation mais exige beaucoup d’eau, alors que le plastique léger la retient mieux mais est parfois moins esthétique. Les vieilles bassines en zinc et les récipients de récupération en fer blanc  font l’affaire mais il est judicieux de doubler les parois intérieures de plastique à bulles pour les isoler de la chaleur.

  1. Eau et drainage

Le secret de la réussite ? Des arrosages réguliers et le fond du pot perforé pour laisser écouler l’excédent d’eau. Garni d’un lit de gravier, de billes d’argile ou de tessons en terre cuite, les racines sont à l’abri de l’humidité excessive. Ajoutez au terreau de la lave, légère, indispensable au drainage et à l’aération du sol et n’oubliez pas de fertiliser vu le peu d’espace de vie. Un engrais liquide pour tomates est idéal. Sans oublier d’ajouter les précieux granulés de Terra Cottem  qui augmentent la rétention d’eau et aident au développement radiculaire des plantes.

Les potagers de Thomas
  1. Légumes à petit développement

En avril les radis, en mai les salades, de préférence celles à couper que l’on peut mélanger à la roquette. Les indispensables aromatiques, basilic, menthe, persil, ciboulette et Cie. Les plants de tomates-cerises de toutes couleurs et de toutes formes sont un régal à portée de la main.

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